Salon de Paris VW Iroc

 Volkwagen a présenté à Berlin, en première mondiale, le prototype Iroc qui préfigure le futur modèle inspiré du coupé Scirocco. Une VW mythique.

D'entrée de jeu, faisons un petit retour en arrière. En 1973, VW présentait à Genève un coupé quatre places à hayon baptisé Scirocco. Cette oeuvre de Giorgetto Giugiaro avait séduit près d'un demi-million de personnes durant les années 70. Avec l'Iroc, Volkswagen espère proposer une Scirocco revisitée et modernisée.

Pourtant, selon les propres dires de VW, l'Iroc n'est pas un coupé à proprement parlé. Il est vrai que l'arrière montre une certaine verticalité. Les épaules sont aussi très larges et puissantes. Enfin, il y a cette calandre. Ce qui permet à VW de qualifier l'Iroc de voiture de sport. Mais que reste-t-il de la Scirocco alors ? Peut-être le petit brin d'originalité mais aussi sa couleur. Ce vert vipère métallique reprend celle, typique, de l'année-modèle 1976. Une teinte qui se marie au noir du carbone présent sur l'élément supportant le toit en verre teinté de l'Iroc.
Ce prototype affiche de courts porte-à-faux et un empattement de 2680 mm pour une longueur de 4240 mm. Cette quatre places dispose d'un hayon s'ouvrant largement sur un coffre de 300 litres. Heureusement, la banquette arrière est rabattable. À l'autre extrémité, sous le capot, on trouve un moteur essence TSI à double suralimentation de 210 ch jumelé à une boîte DSG à deux embrayages.

Ouvrons un peu les portes pour découvrir un habitacle combinant du néoprène vert vipère avec du cuir noir anthracite et du tissu noir titane. On retrouve aussi des garnitures en carbone et de l'alu de-ci, de-là. Et où est le levier de vitesse sur la photo ? Étant donné que le contact n'est pas mis, il est couché sur la console. Une fois la mécanique en branle, il se redresse.