Ce n'est pas un exercice facile, mais c'est pourtant l'exercice dans lequel Bertone a bâti sa réputation : le design d'un coupé sport à 2 places. On se souvient des Lamborghini Miura ou Countach (qui actuellement furent dessinées par Gandini pour Bertone), désormais passées à la postérité, ce ne sera vraisemblablement pas le cas de cette Birusa, tout simplement parce qu'elle ne débouchera jamais sur la moindre auto de série, c'est d'autant plus certain que la production de l'auto qui lui sert de base va être arrêtée.
Cette Birusa, on peut le deviner aux grilles de sa calandre, est sous sa robe italienne, une pure allemande, c'est une BMW Z8. Et cela il faut le savoir, car face à la BMW, personne ne le croirait, puisque si les 2 autos font exactement la même longueur (au centimètre près), la Birusa a son empattement allongé de 35 cm par rapport à la BMW de base. D'où l'on pourrait déduire qu'il est plus simple d'être carrossier que tailleur : si le modèle à habiller n'a pas une silhouette harmonieuse, on le remodèle...
Cet allongement de l'empattement se remarque à sa pleine beauté dans le profil de l'auto. Elancé, tendu comme la corde d'un arc, la Bertone Birusa a presque l'air d'une arme, surtout avec cette bande métallique qui vient cisailler les portières, et dont on se demande d'ailleurs bien pourquoi. Large, 1,90 m, et basse, 1,20 m, ce coupé se distingue aussi par un arrière tronqué net, comme on en faisait dans les années 60. C'est une bonne surprise de le voir sur un modèle 2003, et si Bertone fait école, comme c'est habituellement le cas, on le retrouvera ailleurs, cela nous changera des arrières mous qui sont aujourd'hui la norme.
Mais là où cette voiture est la plus innovante est pourtant ailleurs, et c'est dans les portes qu'est sa plus grande différence. Comme on le voit ci-dessous, elles s'ouvrent un peu à la manière de portes-papillon, si ce n'est qu'elles sont à double montant, l'un à la base du parebrise, l'autre à son sommet. C'est assurément plus rigide que des portes-papillon classiques, mais ce n'est assurément pas plus pratique...
Enfin, comme la demoiselle en témoigne adroitement, la voiture est dotée d'un toit coulissant, qui vient glisser sous la lunette arrière, qui elle-même coulisse pour venir se ranger dans le coffre, immédiatement suivi par le toit ouvrant. Coupé-cabriolet donc, mais avec une rigidité sans faille, puisque les montants de portes restent fixes.
Mais là où cette voiture est la plus innovante est pourtant ailleurs, et c'est dans les portes qu'est sa plus grande différence. Comme on le voit ci-dessous, elles s'ouvrent un peu à la manière de portes-papillon, si ce n'est qu'elles sont à double montant, l'un à la base du parebrise, l'autre à son sommet. C'est assurément plus rigide que des portes-papillon classiques, mais ce n'est assurément pas plus pratique...
Enfin, comme la demoiselle en témoigne adroitement, la voiture est dotée d'un toit coulissant, qui vient glisser sous la lunette arrière, qui elle-même coulisse pour venir se ranger dans le coffre, immédiatement suivi par le toit ouvrant. Coupé-cabriolet donc, mais avec une rigidité sans faille, puisque les montants de portes restent fixes.
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