Mais revenons-en à la F50. Directement issue de la compétition (elle reprend la base de la 330 SP engagée dans différentes courses IMSA aux Etats-Unis). Du coup, c'est presque une voiture de course pour la route ! Et contrairement à la F40, la F50 revient à la bonne vieille recette du V12 atmosphérique. Dotée d'une cylindrée de 4.7; il développe 520 ch à un peu plus de 8000 tr/mn. L'ensemble est évidemment dotée d'attributs intéressants (embiellage en titane, cinq soupapes par cylindres...) et la puissance passe exclusivement par une boîte manuelle à six rapports. On peut souvent lire que la F50 est en quelque sorte une Formule 1 avec des plaques d'immatriculation, et vu la fiche technique et les performances, nous ne pouvons qu'acquiescer (à défaut d'essayer, malheureusement !).
Aujourd'hui, la F50 reste un objet convoité en seconde main, et la faible production (349 exemplaires) favorise la cote soutenue de cette mythique Ferrari.
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